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Grimaud Henri

1917-1944

Pilote

Documents d'archives

Henri Joseph Eugène Grimaud est né le 10 décembre 1917 à Saint-Jean-en-Royans, au pied du Vercors, dans la Drôme. Le 23 avril 1938, il s’engage comme élève pilote et rejoint l’école d’Ambérieu. Il obtient le grade de sergent fin 1938, part se perfectionner à Istres comme pilote de chasse, est affecté en août 1939 à la 3e escadrille (la SPA 73 « Cigogne japonaise ») du Groupe de chasse II/7 sur la base aérienne de Dijon quand la guerre est déclarée le 3 septembre 1939.
Avec son escadrille, il rejoint le terrain d’aviation de Luxeuil et participe à la bataille de France. Le 1er juin, il abat deux avions allemands Heinkel He 111 et, le lendemain, en détruit un troisième. Le 15 juin, il réalise un second doublé en descendant un Dornier Do 215 et un Do 17. Puis le groupe de chasse se replie en Afrique du Nord.
En 1942, il est admis à l’école des officiers navigants et mécaniciens avec le grade d’aspirant, et rentre donc en Métropole pour suivre la formation à Salon-de-Provence. Il est nommé au grade de sous-lieutenant le 25 novembre 1942 puis placé en congé d’armistice à compter du 1er mars 1943. Puis il est affecté à la compagnie du Guet n°33/71 le 18 novembre à Privas dans l’Ardèche. À l’issue d’une permission se terminant le 29 juin 1944, il ne rejoint pas son unité et est déclaré déserteur le 15 juillet. En activité comme agent de renseignement (P2) auprès du réseau de résistance « Andromède- Zéphir » depuis le 1er septembre 1943, il a décidé de rejoindre le maquis du Vercors. Il prend part au combat de Vassieux-en-Vercors au cours duquel il trouve la mort le 21 juillet 1944.
As crédité de 5 victoires aériennes confirmées et 4 probables, Henri Grimaud sera promu lieutenant à titre posthume en juillet 1947.

Grimaud Henri

1917-1944

Pilote

photographies

Henri Joseph Eugène Grimaud est né le 10 décembre 1917 à Saint-Jean-en-Royans, au pied du Vercors, dans la Drôme. Le 23 avril 1938, il s’engage comme élève pilote et rejoint l’école d’Ambérieu. Il obtient le grade de sergent fin 1938, part se perfectionner à Istres comme pilote de chasse, est affecté en août 1939 à la 3e escadrille (la SPA 73 « Cigogne japonaise ») du Groupe de chasse II/7 sur la base aérienne de Dijon quand la guerre est déclarée le 3 septembre 1939.
Avec son escadrille, il rejoint le terrain d’aviation de Luxeuil et participe à la bataille de France. Le 1er juin, il abat deux avions allemands Heinkel He 111 et, le lendemain, en détruit un troisième. Le 15 juin, il réalise un second doublé en descendant un Dornier Do 215 et un Do 17. Puis le groupe de chasse se replie en Afrique du Nord.
En 1942, il est admis à l’école des officiers navigants et mécaniciens avec le grade d’aspirant, et rentre donc en Métropole pour suivre la formation à Salon-de-Provence. Il est nommé au grade de sous-lieutenant le 25 novembre 1942 puis placé en congé d’armistice à compter du 1er mars 1943. Puis il est affecté à la compagnie du Guet n°33/71 le 18 novembre à Privas dans l’Ardèche. À l’issue d’une permission se terminant le 29 juin 1944, il ne rejoint pas son unité et est déclaré déserteur le 15 juillet. En activité comme agent de renseignement (P2) auprès du réseau de résistance « Andromède- Zéphir » depuis le 1er septembre 1943, il a décidé de rejoindre le maquis du Vercors. Il prend part au combat de Vassieux-en-Vercors au cours duquel il trouve la mort le 21 juillet 1944.
As crédité de 5 victoires aériennes confirmées et 4 probables, Henri Grimaud sera promu lieutenant à titre posthume en juillet 1947.





Michel Louise

1830-1905

Révolutionnaire

Documents d'archives

Louise Michel, née en 1830 en Haute-Marne, obtient le brevet de capacité permettant d’exercer la profession d’institutrice en 1852. Elle refuse de prêter serment à l’Empereur, serment obligatoire pour enseigner à l’époque, et officie dans diverses écoles libres de Haute-Marne avant de rejoindre Paris en 1856.
Impliquée dans les prémisses de la Commune de Paris dès janvier 1871, elle est membre, entre autres, du Comité de vigilance de Montmartre et du club de la Révolution. Elle prend part, les 17 et 18 mars, aux événements liés à la décision du gouvernement de Thiers de reprendre les canons de la garde nationale, installés sur la butte Montmartre.
Après la semaine sanglante, elle est arrêtée le 28 mai, et jugée, comme de nombreux communards, par le conseil de guerre. Le Service historique de la Défense dispose, au sein des archives de la justice militaire, de son dossier de jugement (GR 8 J 221, dossier 135).
Elle est accusée « d’avoir, dans un mouvement insurrectionnel, porté des armes apparentes, étant revêtue d’un uniforme et d’avoir fait usage de ces armes ».
Condamnée à la déportation dans une enceinte fortifiée, elle embarquera à Saint-Martin-de-Ré le 9 aout 1873 pour la presque-île de Ducos, où elle arrivera en décembre. Elle restera sept ans en Nouvelle-Calédonie, apprenant la langue canaque, créant un journal et instruisant les populations locales.
Sa peine est commuée en déportation simple le 8 mai 1879, puis à 10 ans de bannissement à partir de juin 1879, avant une remise de peine définitive en décembre 1879. Elle rentre en France en novembre 1880, où elle reprend son activité militante, donnant inlassablement conférences et meetings, et se déclarera anarchiste jusqu’à sa mort à Marseille en 1905.

Michel Louise

1830-1905

Révolutionnaire

photographies

Louise Michel, née en 1830 en Haute-Marne, obtient le brevet de capacité permettant d’exercer la profession d’institutrice en 1852. Elle refuse de prêter serment à l’Empereur, serment obligatoire pour enseigner à l’époque, et officie dans diverses écoles libres de Haute-Marne avant de rejoindre Paris en 1856.
Impliquée dans les prémisses de la Commune de Paris dès janvier 1871, elle est membre, entre autres, du Comité de vigilance de Montmartre et du club de la Révolution. Elle prend part, les 17 et 18 mars, aux événements liés à la décision du gouvernement de Thiers de reprendre les canons de la garde nationale, installés sur la butte Montmartre.
Après la semaine sanglante, elle est arrêtée le 28 mai, et jugée, comme de nombreux communards, par le conseil de guerre. Le Service historique de la Défense dispose, au sein des archives de la justice militaire, de son dossier de jugement (GR 8 J 221, dossier 135).
Elle est accusée « d’avoir, dans un mouvement insurrectionnel, porté des armes apparentes, étant revêtue d’un uniforme et d’avoir fait usage de ces armes ».
Condamnée à la déportation dans une enceinte fortifiée, elle embarquera à Saint-Martin-de-Ré le 9 aout 1873 pour la presque-île de Ducos, où elle arrivera en décembre. Elle restera sept ans en Nouvelle-Calédonie, apprenant la langue canaque, créant un journal et instruisant les populations locales.
Sa peine est commuée en déportation simple le 8 mai 1879, puis à 10 ans de bannissement à partir de juin 1879, avant une remise de peine définitive en décembre 1879. Elle rentre en France en novembre 1880, où elle reprend son activité militante, donnant inlassablement conférences et meetings, et se déclarera anarchiste jusqu’à sa mort à Marseille en 1905.

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