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Base des déportés-résistants

SHD DE 2007 ZC 18 1 8173 - L'entraînement des combattants FFI - 6e section du maquis Surcouf - Chef de section : Cartouche. Chef de groupe : Grand Jules - Photographie d’origine provenant de l’amicale des anciens du maquis SURCOUF à Pont Audemer

25 000 noms de déportés-résistants viennent enrichir les bases de données sur la Seconde Guerre mondiale

Le Service historique de la Défense (SHD) conserve un fond très important de dossiers individuels concernant les victimes de la répression nazie, notamment ceux concernant les déportés de la résistance.

Créé en 1948, le titre de déporté de la résistance (ou déporté résistant) a été établi par le ministère des Anciens combattants et victimes de guerre pour honorer ceux qui, durant la Seconde Guerre mondiale, ont accompli des actes de résistance qui ont directement entraîné leur arrestation par l’occupant nazi, puis leur déportation dans des camps de concentration. Il ne suffit donc pas d’avoir appartenu à la résistance et d’avoir été déporté pour obtenir ce titre ; le lien de causalité entre l’arrestation, la déportation et l’activité de résistance doit être patent.

Ces dossiers concernent des survivants de la déportation pour l’essentiel. La plupart des archives concernant les déportés de la résistance décédés dans les camps sont conservés dans la sous-série dite des « morts en déportation ».

La majorité des dossiers est librement communicable. Il arrive cependant que certains d’entre eux, dont l’instruction difficile ou des recours administratifs successifs ont démesurément allongé le temps de traitement, puissent nécessiter une demande de dérogation due aux délais de communicabilité d’une partie des documents.

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