Partez à l'aventure avec 4 albums photographiques de la construction navale
Promu arsenal en 1669 par décision de Jean-Baptiste Colbert, secrétaire d’État de la Marine, Brest devient le site par excellence de la construction navale et de l’armement de la flotte du pouvoir en place. La vocation militaro-industrielle s’affirme tout au long du XVIIIe s. Au cours du XIXe s., les chantiers de la construction navale subissent une importante mutation industrielle avec le passage de la voile à la vapeur et des vaisseaux de bois aux cuirassés, ce qui conduit à l’implantation d’immenses espaces de production au plateau des Capucins où des fleurons de la flotte française y naissent comme le Richelieu ou la Jeanne d’Arc.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale l’arsenal est entièrement détruit. Il se relève rapidement de ses ruines pour devenir l’un des fers de lance de la construction navale française. En 1953 s’achève la première période de reconstruction du potentiel industriel. La période de l’après-guerre est marquée par le lancement d’unités phares comme les porte-avions Clemenceau, Foch et De Gaulle, le porte-hélicoptère Jeanne d’Arc ou le croiseur Colbert. L’année 1967 voit s’amorcer la construction d’installations sur le site de l’Ile Longue, destinées aux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE).
Pour ouvrir ces albums photographiques, Mémoire des hommes propose dans un premier temps, de porter son regard sur 4 bâtiments emblématiques : le porte-hélicoptère La Résolue (future Jeanne d'Arc), le croiseur lance-missiles Le Colbert, ainsi que les porte-avions Le Clemenceau et Le Foch.