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Titres, homologations et services pour faits de résistance

Démonstration pistolet mitrailleur Sten : Maquis de Haute-Loire. Brossolet. Maquis de l'A.S. Loire - SHD, Vincennes, fonds du comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale (SHD/DE, 2007 ZC 18/1)

Riche de près de 600 000 noms, la base de données recense des dossiers individuels établis par différentes administrations chargées, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, d'identifier, d'homologuer ou de reconnaitre les services rendus pour faits de résistance.

La base de données recense des dossiers individuels établis par différentes administrations chargées à la fin de la Seconde Guerre mondiale d’identifier, d’homologuer ou de reconnaître les services rendus pour faits de résistance.

Elle est riche de près de 600 000 noms d’individus pour lesquels il existe au moins un, voir plusieurs dossiers conservés au Service historique de la Défense dans les fonds d’archives de trois organismes :

 - le bureau Résistance, chargé de la validation des services militaires dans la Résistance (sous-série GR 16 P) ;

 - le ministère des Anciens combattants et victimes de guerre, responsable de la délivrance des titres de déportés et internés de la Résistance (sous-série GR 21 P) ;

 - la direction générale des études et recherches, service de renseignement dont une des missions était, après la Seconde Guerre mondiale, de reconstituer l’ordre de bataille de la Résistance (sous-série GR 28 P 4).

Ce corpus n’a pas pour objet de dresser une liste de tous les résistants. En effet, de nombreuses personnes qui se sont engagées contre l’occupant pendant la Seconde Guerre mondiale ne se sont jamais fait connaître. De plus, certaines formes d’action de résistance n’ont pas donné lieu à des procédures administratives débouchant sur la constitution d’un dossier individuel. A contrario, la mention d’un individu dans la base de données ne présume pas de sa qualité de résistant car le corpus contient l’ensemble des dossiers ouverts par les services, y compris ceux des individus qui, après examen, n’ont pas été reconnus ou homologués pour faits de Résistance.

Il ne peut plus être procédé à la délivrance de titres pour services accomplis dans la Résistance compte tenu des mesures de forclusion adoptées en 1951.

 
Frédéric Quéguineur, Service historique de la défense.