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Collections, visite, projets. Entretien avec le capitaine Ariane Pinauldt, conservateur du musée des Transmissions

Machine Enigma, dépôt de l’ARCSI - Musée des Transmissions - Copyright SHAMROCK

Le 25 novembre 2020 - Musée des Transmissions - Cesson-Sévigné

Depuis 2005, le musée des Transmissions situé dans l’Ecole des Transmissions de Cesson-Sévigné, près de Rennes, invite le visiteur à en connaître davantage sur cette arme. Dans un entretien, le capitaine Ariane Pinauldt, conservateur du musée, expose les grands traits de la collection et donne de solides arguments pour s’y rendre dès sa réouverture.

Qu’y a-t-il dans les collections du musée des Transmissions ?

Le musée s’attache à présenter le matériel de communication civil et militaire. La collection témoigne des évolutions dans ce domaine en couvrant une période allant des débuts de l’activité, aux XVIe et XVIIe siècles, jusqu’aux années 2000-2010. Les biens composant la collection permettent d’aborder tous les éléments essentiels relatifs aux transmissions, comme le support de l’information ou encore le stockage de données.

Un grand chantier d’inventaire est en cours, depuis l’été 2019, afin d’avoir une connaissance parfaite de l’étendue de la collection.

Quel parcours de visite attend le visiteur ?

Le musée des Transmissions est un bâtiment sur trois niveaux offrant plusieurs parcours au visiteur. Le circuit commence au dernier étage avec une présentation chronologique des transmissions jusqu’aux années 1970-1980. Au deuxième niveau, un parcours thématique permet d’aborder des sujets plus contemporains comme la guerre électronique ou encore le chiffre. Le mémorial des transmissions ainsi que l’espace d’exposition temporaire sont quant à eux situés au premier étage.

Quel est selon vous l’objet à ne pas manquer lors de sa venue au musée des Transmissions ?

C’est une question difficile car beaucoup de pièces méritent l’attention. L’un des objets phares du musée est un dépôt de l’ARCSI. Il s’agit d’une machine à chiffrer allemande de type Enigma.

Un autre bien sur lequel il faut s’attarder est le cahier de travail du lieutenant Georges Painvin. C’est avec ces notes qu’il a réussi à casser le chiffrement allemand durant la Première Guerre mondiale.

Le musée travaille-t-il sur des projets actuellement ?

Les collections vont bénéficier de deux projets de restauration. Le premier concernera une tenue de merlinette, surnom donné aux premières femmes « soldats » de l’armée de Terre, membres du corps féminin de transmission durant la Seconde Guerre mondiale. Il fait référence au général Lucien Merlin qui a initié la création de ce corps. Le second visera à restaurer un panier de transport de pigeon voyageur. Un partenariat a été noué, pour ce second projet, avec l’Institut national du patrimoine. La restauration sera donc assurée par un élève-restaurateur.

Quels moyens sont mis en œuvre pour garder le lien avec le public durant le confinement ?

Le musée dispose d’une page Facebook, régulièrement alimentée par des publications s’articulant autour de l’actualité et des collections.

 

Liens utiles

Le site Internet du musée des Transmissions

La page Facebook du musée des Transmissions

 

Musée des Transmissions

6 avenue de la Boulais

35510 Cesson-Sévigné

Entrée gratuite

 

 

Publié le 25 novembre 2020

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