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Le quartier Bonaparte est un témoignage historique de l’histoire de la ville d’Auxonne, profondément marquée par la venue de Napoléon Bonaparte, alors jeune élève de l’Ecole d’artillerie d’Auxonne.

Si la quasi-totalité des fossés et des remparts entourant la ville d'Auxonne, ont aujourd'hui disparu, le quartier Bonaparte témoigne à ce jour, de ce riche passé historique.

L’ensemble du site se divise en deux casernes construites à partir du XVIIIème siècle : la caserne Marey-Monge et le quartier Bonaparte dont les bâtiments en pierres roses de Moissey dans le Jura datent du XVIII^e siècle. Entre 1788 et 1791, Napoléon Bonaparte, alors lieutenant en second au Régiment de la Fère et élève à l'Ecole d'Artillerie d'Auxonne, séjourne à Auxonne et loge dans les « Cazernes ». Le quartier Bonaparte se divise alors en trois bâtiments principaux datant de 1763 et de 1828. En 1853, le génie militaire enlève les escaliers de pierre des casernes. De 1853 à 1856, il achève la clôture des quatre corps, effectue de grandes réparations intérieures, construit une salle de police et pose la circulaire d'entrée.

C'est avant 1854 que cet ensemble prend le nom de « caserne Napoléon » et qu'il perd en 1871, à la chute du Second Empire. Par décret du 18 août 1896, la ville d’Auxonne ne fait plus partie du tableau de classement des places fortes. Le 15 novembre 1895, le projet de démantèlement des fortifications est approuvé par la Chambre des députés puis par le Sénat le 31 juillet 1896. A la fin du siècle, la caserne Napoléon prend le nom de « caserne Chambure », puis elle est rebaptisée « quartier Bonaparte » en 1931.

Le quartier Bonaparte, qui conserve en son sein un ensemble de parties attenantes d'anciennes fortifications et remparts, accueille depuis juin 1956, le 511^e Régiment du Train de la première brigade logistique, grande unité du commandement des forces terrestres françaises.